Les Chrétiens et le dimanche



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Pourquoi les chrétiens se réunissent-ils le dimanche?

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La Bible instaure l’obligation d’observer le jour du Shabbat, jour de service et de repos. Le commandement se trouve dans le Décalogue et fait écho au jour de repos de D.ieu lors de la création selon Béréchit / Genèse 2:2 

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וַיְכַל אֱלֹהִים בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה; וַיִּשְׁבֹּת בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה.

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« Dieu mit fin, le septième jour (shabbat), à l’œuvre faite par lui; et il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite. »

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Les premiers chrétiens, eux observaient le shabbat.

Tous les écrits de la Nouvelle Alliance nous montre que l’observance du shabbat n’a jamais cessé.

Voici quelques passages de la Brit Hadasha (Nouvelle Alliance – Nouveau Testament) parlant du shabbat  :

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Actes 18 : 4 / Matthieu 24 : 20 / Matthieu 4 : 23 / Luc 4 : 16 – 23 Marc 6 : 2 / Marc 15 : 42 / Luc 4 : 31 / Luc 6 : 6 /  Luc 13 : 10 / Luc 23 : 54 / Actes 13 : 14 / Actes 13 : 27 / Actes 13 : 42 / Actes 13 : 44  / Actes 15 : 21 / Actes 16 : 13 / Hébreux 4 : 9


 

 

Origine du dimanche

 

L’empereur Constantin institue en 321 le jour du Seigneur (le dimanche) comme jour férié légal dans tout l’Empire. Celui-ci coïncide avec le jour du dieu solaire romain, Mithra. Le dimanche s’affirme dès lors comme le jour de culte des chrétiens dans le but de remplacer le shabbat, de changer les temps …


 

Chaque dimanche les croyants célèbrent la résurrection du Mashiah (du Messie), événement capital sur lequel se fonde la foi chrétienne. C’est pourquoi le dimanche est aussi considéré comme le huitième jour d’une création nouvelle inaugurée par la Résurrection. C’est au cours de la journée du dimanche qu’a lieu la principale célébration eucharistique de la semaine dite messe chez les catholiques, culte chez les protestants et liturgie chez les orthodoxes. Chaque catholique doit se rendre à la « messe dominicale ». Pour faciliter cette participation, l’Église romaine a obtenu que le dimanche devienne jour de repos obligatoire, à partir des IVe et Ve siècles à Rome, depuis le règne de l’empereur Constantin.

 


Pour les Adventistes, les Baptistes du Septième Jour et d’autres minorités chrétiennes, il n’appartenait pas à l’homme de modifier l’institution du Shabbat. Ces mouvements spirituels continuent donc d’observer le samedi comme jour de culte, considérant que D.ieu n’a pas aboli la loi du Shabbat, telle que mentionnée dans la Torah dans les dix commandements.

 

שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲבֹד, וְעָשִׂיתָ כָּל-מְלַאכְתֶּךָ. 

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Shémot / Exode 20 : 7 « Pense au jour du Shabbat pour le sanctifier. »

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Le dimanche institué comme jour de repos dans la culture gréco-latine remonte à un décret de l’empereur Constantin Ier, le 7 mars 321: « Au jour vénérable du soleil, que les magistrats et les habitants se reposent et que tous les ateliers soient fermés ». Selon Paul Veyne, Constantin utilisa la notion de justitium, bien connue du droit public romain, pour imposer à l’empire encore très majoritairement païen le repos dominical chrétien. Habilement, il décréta un justitium à effet permanent, et devant s’appliquer le jour du soleil, le dies solis. En effet, dans l’astrologie populaire romaine, chaque jour portait le nom d’une planète et comme il n’y en avait que sept (y compris le soleil, car on pensait à l’époque qu’il tournait autour de la terre), ce cycle coïncidait par un heureux hasard avec le rythme de la semaine juive de sept jours.

 

Du fait que le dies solis coïncidait aussi avec le jour de la résurrection du Mashiah, il établissait, par ce décret, une conciliation entre les deux principales religions de Rome et de l’empire :cette démarche s’inscrivait bien dans l’esprit de l’Édit de Milan (313) considéré comme un véritable édit de tolérance.

 


Néanmoins, certains chrétiens restèrent fidèles au Shabbat divin. Après les persécutions, les controverses se perpétuèrent entre croyants du même D.ieu. Les divergences majeures opposaient ariens et croyants en la divinité du Mashiah (Christ) : si le Mashiah (Christ) est Seigneur, le jour de sa résurrection est bien un jour du Seigneur. Le jour du Seigneur dans la Bible désigne le jour de son retour en gloire à la fin de ce monde pour établir son royaume éternel et non un jour de la semaine (1 Th 5.2; Ac 2.20; 2 Pi 3.10; Ap 1.10). Jean fut transporté par l’Esprit en ce jour glorieux comme Paul fut ravi au troisième ciel lors d’une vision (2 Co 12.2).

 


Les Pères de l’église jouèrent un rôle important dans l’adoption du dimanche en souvenir de la résurrection. Ainsi, au IIe siècle, Barnabé atteste dans son épître (apocryphe) de l’importance du Shabbat, mais affirme également que « nous célébrons aussi le huitième jour avec joie, car en celui-ci  Yeshoua (Jésus) ressuscita des morts, apparut et monta aux cieux ». Certains pères ont voulu créer une rupture forte par rapport au judaïsme et la polémique contre le Shabbat s’inscrit dans une politique plus large d’abandon des fêtes juives, de la convocation sainte du shabbat..


 

L’empereur romain Constantin Ier, converti au christianisme, appréciait également le culte solaire. Il adopte le dimanche comme jour de repos dans l’Empire romain par décret, le 7 mars 321. Ainsi le jour du soleil chez les romains devient le jour du seigneur. Samuele Bacchiocchi montre l’importance du culte solaire dans le choix du dimanche.


 

En 364, le Concile de Laodicée interdit aux chrétiens de judaïser en observant le Shabbat sous peine d’anathème.


 

Plus nous arrivons vers la fin des temps, plus la révélation et la vérité éclatent au grand jour. L’instauration du dimanche est une invention d’homme que les mouvements chrétiens issus des premiers conciles admettent.

 

James Cardinal Gibbon, un archevêque de Baltimore, probablement le mieux connu des dirigeants catholiques américains de son époque a écrit sur le shabbat de Dieu, dans un livre célèbre intitulé Faith of Our Fathers (La Foi de nos Pères) : « Vous pouvez lire la Bible de la Genèse à l’Apocalypse, sans trouver une seule ligne autorisant la sanctification du dimanche. Les Ecritures font valoir l’observance religieuse du samedi, un jour que nous n’avons jamais sanctifié » (1876)

 

Il est écrit aussi de la part des catholiques : « l’Eglise [catholique] transféra l’obligation d’observer le samedi au dimanche » Father Smith Instructs Jackson.

 

The Catholic Mirror partage cette opinion : « L’Eglise catholique […] en vertu de sa divine mission, changea le jour du samedi au dimanche » (23 septembre 1893)

 

Voici également Stephen Keenan, A Doctrinal Catechism, p. 174 : « Question : Pouvez-vous prouver que l’Eglise a le pouvoir d’instituer des préceptes solennels ? « Réponse : Si elle n’avait pas un tel pouvoir, elle n’aurait pu faire ce que tous les religieux modernes acceptent avec elle – elle n’aurait pas pu substituer l’observance du dimanche, qui est le premier jour de la semaine, à celle du samedi, le septième jour, un changement que les Ecritures n’autorisent pas… « Question : Lorsque les protestants rendirent profane le samedi […] se basaient-ils sur les Ecritures comme seule source de croyance… ? « Réponse : Au contraire, ils n’avaient que l’autorité de la tradition pour agir ainsi. En rendant le samedi profane, ils violent l’un des commandements que Dieu n’a jamais annulé : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier. »

 

Il est aussi écrit dans : The Convert’s Catechism of Catholic Doctrine, 3ème édition, p. 50 : « Question : Quel est le jour du sabbat ? « Réponse : Le jour du sabbat est le dimanche « Question : Pourquoi observons-nous le dimanche au lieu du samedi ? « Réponse : Nous observons le dimanche, à la place du samedi, parce que l’Eglise catholique, au concile de Laodicée [363], en transféra la sanctification du samedi au dimanche. »


Les méthodistes issus du courant du protestantisme disent exactement les mêmes choses. Par exemple, Charles Buck, A Theological Dictionnary : « Sabbath » : « En hébreu, sabbat signifie repos, c’est le septième jour de la semaine […] Il faut avouer qu’il n’y a pas de loi, dans le Nouveau Testament, concernant l’observance du premier jour. »

 

Ou encore Clovis Chappell, dans Ten Rules for living, p. 61 : « La raison pour laquelle nous observons le premier jour, au lieu du septième, n’est basée sur aucun commandement divin. L’on chercherait en vain, dans les Ecritures, pour trouver une autorisation de passer du septième jour au premier. »

 

Les Anglicans reconnaissent également une chose très puissante au travers d’Isaac William, D.D., Plain Sermons on the Catechism, vol.1 : « Où trouver, dans les Ecritures, que nous devons observer le premier jour ? Il nous est commandé de garder le septième mais, nulle part, il ne nous est ordonné d’observer le premier jour […] La raison pour laquelle nous considérons que le premier jour de la semaine est saint, au lieu du septième, tient du même raisonnement que celui par lequel nous observons beaucoup d’autres choses. Ce n’est pas parce que la Bible le dit, mais parce que l’Eglise nous enjoint de le faire. »

 

Philip Carrington dira également dans Toronto Daily Star, le 26 octobre 1949 : « Le commandement biblique déclare que nous devons nous reposer le septième jour. Il s’agit du samedi. Nulle part, dans la Bible, il n’est établi que le culte devrait se tenir le dimanche. »

 

Le mouvement Baptiste aussi reconnait, que l’observance du dimanche est infondée. Ainsi Harold Lindsell (éditeur) dira dans Christianity Today le 5 novembre 1976 : « Il n’y a rien, dans les Ecritures, qui nous demande d’observer le dimanche au lieu du samedi comme un jour saint. »

 

Mes amis, Jésus (Yeshoua) faisait shabbat : « Il arriva, un autre jour de shabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu’il enseignait… » (Luc 6 : 6) et nous savons que : « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » (Jean 1 : 2-6)



Les apôtres faisaient également shabbat : « Le shabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu. » (Actes 13 : 44)


Le shabbat est le 4ème des 10 commandements …

 

Ma question est la suivante : devons-nous suivre les commandements de Dieu ou ceux des hommes ?



Voici ce que dit Yeshoua (Jésus) mes amis : « Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. » Marc 7 : 8

 

Le mot שַׁבָּת  (Shabbat en hébreu) figure 108 fois dans 89 versets de 15 livres du TaNaKh (Livre de la Première Alliance – Ancien Testament) – Bible segond – , et σάββατον (Shabbat en grec) 68 fois dans 62 versets de 7 livres de la Nouvelle Alliance – Bible segond – , le mot dimanche ne figure ni dans le TaNaKh, ni dans la Brit Hadasha (Nouvelle Alliance – Nouveau Testament).

Les textes de la Nouvelle Alliance mentionnent 8 fois le 1er jour de la semaine sans jamais dire qu’il est béni, sanctifié ou choisi par l’Eternel pour être respecté ou honoré comme jour d’adoration et encore moins que le 1er jour remplace le shabbat.

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(Matthieu 28 : 1 ; Marc 16 : 1-2 ; 9 ; Luc 24 : 1 ; Jean 20 :1 ; 19 ; 1 Corinthiens 16 : 1-2 ; Actes 20 : 7)

 


Romains 12 : 2 « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de D.ieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »

 

Que l’Eternel fasse naitre en chacun de nous des convictions.

 

Kol touv.


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